Résidence artistique

Marie Desoubeaux

Du 31 mars au 4 avril

En partenariat avec le Pont du Gard

La Maison danse CDCN invite l’artiste Marie Desoubeaux à travailler sur le volet 2 de sa création L’effet de seuil du 31 mars au 4 avril au Pont du Gard.

L’effet de seuil | Volet 2 : Le procédé d’inversion
Le procédé d’inversion est le deuxième volet de la trilogie "L’effet de seuil". C’est un quatuor in-situ, où l’espace est la contrainte de jeu : le public est placé systématiquement en surplomb des danseur·euses/chanteur·euses. Il domine, il sait, il voit. Voir quoi ? Ces quatre êtres étranges, que personne n’est censé regarder... et pourtant, par leur voix et leur corps, iels mettent un place un rituel d’inversion : et si les petites mains de ce monde venaient à prendre de la hauteur et à renverser la vapeur ? Quatuor chorégraphique sur une création de voix polyphoniques originale.
Pensée comme une création continue au long cours, permettant d’aborder le seuil, l’invisible et ses soubassements par différents aspects (théorique, scientifiques, sociétale, poétique et musicale), la trilogie "L’effet de seuil" propose de décaler notre regard sur les mondes souterrains et ce qui nous constitue. Son deuxième volet, "le procédé d’inversion" est un rituel chorégraphique et choral où la ligne de basse prend le dessus, où les opprimés viennent titiller le seuil du visible et faire entendre leur voix.



PARCOURS D’ARTISTE
Marie Desoubeaux est chorégraphe et danseuse. Elle commence à étudier la danse (classique et contemporaine) et la musique (violoncelle et clavecin) dès l’âge de 6 ans dans les classes à horaires aménagés du Conservatoire de Caen, avant de s’installer à Paris pour poursuivre sa formation de danseuse interprète et de partir travailler à l’étranger (Chine, Pays-Bas, Belgique, Allemagne). Tant en tant qu’interprète que chorégraphe, elle se nourrit de différents médiums alliant le théâtre, la musique live, le cinéma ou les formes performatives à sa pratique chorégraphique. Son travail est souvent empreint de références littéraires, scientifiques et iconographiques très forte, avec un goût prononcé pour la recherche autour de la dramaturgie du corps dansé.

Au sein de la cie Présomptions de Présences, elle a pu créer deux pièces pour la scène : R E S T E R [version blanche] en 2019, et Après tout, en 2021, qui ont toutes deux reçus le soutien du public, des professionnel·les et des institutions parisiennes. Elle crée aussi r e s t e r [version boomerang], pièce de 15mn tout terrain qui tourne pour plusieurs festivals au niveau national, et le court-métrage après nous, dont la sortie est prévu pour 2023. Marie dirige aussi l’organisme de formations professionnelles lié à la compagnie depuis 2018, en interrogeant sans cesse le lien entre transmission et recherche artistique appliquée auprès d’une communauté de pair et d’artistes internationaux. Après un premier ancrage parisien, elle et la compagnie PdP s’installent dans les Côtes d’Armor en 2022.

Plus d’infos : www.presomptionsdepresences.com



Photo © Présomptions de présence

  • lundi 31 mars à 12h00
  • Pont du Gard

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